mercredi 4 mars 2009

Assemblée nationale: La crise financière s’invite à l’ouverture de la session

Le doyen d’âge a invité ses collègues au réalisme face à la crise financière internationale

La session parlementaire qui s’est ouverte ce mardi 3 mars survient dans un contexte marqué par la crise financière internationale qui tend à devenir une crise économique mondiale. Et l’impact de cette crise au Cameroun commence à se faire sentir. L’assemblée nationale sera-t-elle épargnée? Rien n’est moins sûr. Le doyen d’âge, Joseph Mboui, a tenu à inviter ses collègues à se montrer réaliste. Ce dont on peut être sûr, c’est que les conséquences de cette crise vont se ressentir au niveau du financement des projets structurants. Et rien ne dit que les enveloppes budgétaires consacrées au financement des micro-pojets des députés ne vont pas en pâtir. L’appel du doyen d’âge qui préside le début de session, en attendant l’élection du nouveau bureau, peut ainsi être interprété comme une annonce aux députés de se préparer à subir de façon directe ou indirecte, les contrecoups de cette crise. Le second volet de cette interpellation vise à indiquer aux députés qu’ils doivent unir leurs efforts aux côtés du gouvernement en qualité de partenaire efficace pour lutter contre la pauvreté et la misère des populations.

Assemblée nationale Cameroun

Election du bureau
Malgré tout, l’élection du nouveau bureau de l’assemblée nationale constitue l’un des points des plus attendus de cette session. Une session pendant laquelle est traditionnellement renouvelée l’instance dirigeante de l’auguste chambre. Cavaye Yeguié sera-t-il reconduit ? Il n’y a pas vraiment de doute là-dessus. L’absence du chef de l’Etat, Paul Biya, président du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) ainsi que du secrétaire général du Rdpc laisse penser que tout a été réglé avant leur départ pour « un court séjour privé en Europe ». Il faut bien remarquer que cette élection suscite la controverse. Selon certains confrères, une grogne des députés de la partie septentrionale du pays se fait de plus en plus visible pour revendiquer le départ de Cavaye Yeguié Djibril du perchoir. Raison invoquée, le pésident sortant de l’assemblée nationale souffre d’un réel déficit de légitimité dans sa base électorale de l’Extrême Nord. Le député Adama Modi va-t-il encore s’opposer à Cavaye Yeguié comme lors des deux précédentes élections ? Le doyen d’âge semble ne rien exclure. C’est sans aucun doute en prévision de cela qu’il a demandé aux députés de faire prévaloir un « consensus républicain » lors du renouvellement du bureau de la chambre pour permettre à l’assemblée nationale de se mettre au travail. Une interpellation aussi aux députés de l’Est ? Peut-être si l’on considère que des élites de cette région du pays viennent de transmettre un mémorandum au chef de l’Etat. S’ils venaient à s’inspirer de l’exemple des députés du grand Nord lors de la dernière session parlementaire, l’on pourrait assister à quelques mouvements d’humeur. Même si l’on ne devrait pas assister à des grands chamboulements, reste que cette session parlementaire pourrait réserver quelques petites surprises.

Accords de partenariat économique: Le Cameroun perdra plus de 200 milliards en 12 ans

L’association pour la sensibilisation sur les accords de partenariat ACP-UE (ASAC) continue de tirer la sonnette d’alarme

L’esprit de la démarche des responsables est simple, tout accord peut-être dénoncé si une partie le veut. C’est pourquoi, l’Asac continue, malgré la signature d’un accord de partenariat économique d’étape le 15 Janvier 2009 par le Cameroun et l’union européenne, d’interpeller les décideurs camerounais. Son président, Docteur Ebale, enseignant d’histoire à l’université de Yaoundé I a rencontré la presse ce mardi 3 Février 2009. Pour lui, si la signature des accords de partenariat économique fait débat, c’est parce qu’elle n’augure rien de bon pour le Cameroun. Le Cameroun qui a pourtant selon lui intérêt à se défendre et défendre l’Afrique Centrale parce que nous avons le tissu industriel le plus fort de la région. Les panélistes réunis autour du président de l’Asac se sont accordés sur le fait que la signature des Ape tels que présentées, en ce moment, constituent un risque énorme pour les pays de l’Afrique Centrale. Pour Jacob Kotcho, secrétaire permanent de l’association de défense des intérêts collectifs (Acdic), la signature des Ape est un facteur déstabilisateur de l‘intégration régionale. Alors que l’Afrique Centrale est en train de d’amorcer sa marche vers un ensemble sous-régional harmonieux et cohérent, il y a lieu de constater que le Cameroun est le seul pays qui a signé jusqu’ici l’accord d’étape des Ape. D’après Jacob Kotcho, l’Afrique Centrale pourrait perdre 775 milliards de francs Cfa dont 295 milliards pour le Cameroun en 12 ans du fait de ces accords de partenariat économique. Au-delà de la menace qui pèse sur l’intégration régionale justement, la libre entrée de 80 % des produits européens aura des implications fiscales extrêmement lourdes. Ainsi que l’indique les panélistes, ce sont les droits de douanes qui vont baisser alors que les droits de douanes représentent près de 40 % des recettes budgétaires de certains pays de l’Afrique Centrale

Inquiétudes
Mme Andela, panéliste et membre de la société civile s’interroge sur la démarche de l’Union Européenne qui entend aider le Cameroun à compenser les pertes engendrées par les accords de partenariat économique. « C’est un véritable scandale. Dans toutes les négociations qui engendrent des pertes pour l’une des parties, la compensation doit être faite par l’autre partie » fulmine t-elle. Celle-ci a aussi soulevé son inquiétude par rapport à l’intention du gouvernement d’élargir l’assiette fiscale pour permettre la compensation des pertes créées par les Ape. Ainsi que sur l’attitude de l’Union Européenne qui « fait une fixation » sur le respect des échéances plutôt que sur le contenu des accords. J’ai le sentiment que l’Union Européenne ne se préoccupe que des dates arrêtées pour la signature des accords au lieu de discuter du contenu de ces accords a-t-elle dit. Jacob Kotcho a, quand à lui, tenu à préciser à l’assistance que la notion de libre accès des produits camerounais sur les marchés européens est une notion encadrée. Ce ne sont pas vraiment tous les produits camerounais qui vont entre dans l’Union Européenne puisque ces produits doivent avant tout respecter les normes de qualité.
Les accords de partenariat économique continuent donc de faire débat même si tout indique qu’ils devraient entrer en vigueur en 2010. Les préoccupations que continuent de soulever la société civile seront-elles entendues ? L’Asac interpelle en tout cas le gouvernement puisque, comme l’a fait remarquer jacob Kotcho, Il faut dire la responsabilité de cette affaire incombe d’abord à nos décideurs. Reste à voir de quelle marge de manœuvre dispose ces décideurs et quels sont les outils de pression qu’utilise l’Union Européenne sur ces décideurs. Dans un contexte où l’offensive commerciale de la Chine est presque foudroyante.

Elections au Cameroun: La leçon de Kah Walla!

La militante du SDF a donné un cours de transparence électorale au public de la fondation Friedrich Ebert

Kah Walla, conseillère municipale SDF

Dans tous les pays du monde, c’est l’administration qui organise les élections. Le problème, ce n’est donc pas Marafa Hamidou Yaya qui est un garçon intelligent, c’est qu’il est un haut fonctionnaire et appartient à un parti politique dans un contexte où systématiquement, tout fonctionnaire est tenu de servir le parti au pouvoir.
Kah Walla, conseillère municipale SDF


La traditionnelle conférence mensuelle de la fondation Friedrich Ebert a eu lieu Jeudi dernier. Cette conférence était placée sous le thème : transparence électorale au Cameroun : De l’Onel à Elecam. En bonne place parmi les panélistes figurait Kah Walla, conseillère municipale de la mairie de Douala 1er et membre du National Executive Committee (Nec) du Social Democratic Front (Sdf). Dans une démonstration particulièrement limpide et magistrale, elle a entretenu l’auditoire sur le thème crédibilité et compétence du système électoral camerounais. Pour elle, 3 critères majeurs fondent la crédibilité d’une élection : la participation, la compétition et la légitimité. En termes de participation, Kah Walla explique qu’une élection est jugée crédible lorsque le taux de participation est élevé et lorsque la participation des partis politiques de l’opposition est significative. Pour ce qui est du second critère à savoir la compétition, la militante du Sdf estime qu’il faut que les partis d’opposition prennent part à l’élection, que cette opposition soit représentée autant à l’assemblée nationale que dans les collectivités décentralisées. Elle ajoute que les règles de campagne électorale doivent être clairement établis et équitables ainsi que la transparence sur la mobilisation des moyens de l’élection. « Dans tous les pays du monde, c’est l’administration qui organise les élections. Le problème, ce n’est donc pas Marafa Hamidou Yaya [ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Ndlr] qui est un garçon intelligent, c’est qu’il est un haut fonctionnaire et appartient à un parti politique dans un contexte où systématiquement, tout fonctionnaire est tenu de servir le parti au pouvoir » a-t-elle lancé. Concernant la légitimité, Kah Walla indique qu’un système est crédible lorsque la majorité de la population trouve que le système produira des élus qui représentent leurs aspirations. Considérant cela Kah Walla conclue qu’Elecam souffre d’un manque de légitimité si l’on considère que les membres nommés par le chef de l’Etat proviennent d’un même camp politique.


Des pistes…

J’ai eu la chance de beaucoup voyager et je peux vous dire que notre pays regorge de beaucoup de potentialités que d’autres pays n’ont pas. Ne gâchons pas les opportunités d’un si beau pays. Pour finir, je parlerai un peu comme Thomas Sankara, osons inventer l’avenir du Cameroun.
Kah Walla, conseillère municipale SDF


Pour débloquer cette situation, Kah Walla suggère une double solution africaine et professionnelle. En guise de solution africaine, elle propose de choisir une personnalité africaine reconnue pour son intégrité. Elle cite ainsi les cas de Koffi Anan, Aminata Traoré, Jerry Rawlings et bien d’autres. La conseillère municipale SDF de la mairie de Douala 1er propose que l’on sollicite les compétences de Cheick Modibo Diarra pour l’informatisation du fichier électoral. Celle-ci souhaite en fait une totale refonte du fichier électoral camerounais. Kah Walla veut que les commissions électorales telles qu’avant Elecam soient maintenues. Pour elle, il faut que la diversité des acteurs du processus politique au Cameroun soient représentés dans ces commissions. Ainsi, les membres de la société civile, des partis politiques, les personnalités indépendantes africaines devront impérativement faire partie des commissions chargées de gérer les élections. « J’ai eu la chance de beaucoup voyagé et je peux vous dire que notre pays regorge de beaucoup de potentialités que d’autres pays n’ont pas. Ne gâchons pas les opportunités d’un si beau pays » a-t-elle lancé à l’assistance avant de conclure ses propos par un slogan d’inspiration « sankariste », osons inventer l’avenir du Cameroun. L’exposé a été salué par un tonnerre d’applaudissements dans une salle médusée par la maîtrise avec laquelle Kah Walla a conduit son exposé. « Cette femme est impressionnante » a-t-on entendu dire dans la salle.

Déchéance: Des comptes bancaires d’Omar Bongo saisis en France

Ces comptes auraient une valeur de quatre millions d’euros

Le triste feuilleton qui a lieu depuis quelques temps entre le président gabonais OmarBongo et la France depuis quelques temps a connu un nouveau développement. Si l’on en croit une dépêche de l’Agence France Presse qui a recueilli le témoignage d’un avocat proche de l’affaire, Les comptes détenus par Omar Bongo dans deux banques françaises ont été saisis. Il s'agit du Crédit Lyonnais - dans lequel le président gabonais possède deux comptes de dépôt, deux comptes sur livret et un compte-titre et des comptes à la BNP, où il possède deux comptes-chèque, un compte-épargne et un compte-titre. A en croire la même source, ces comptes bancaires auraient une valeur d’environ 4 millions d’euros soit plus de 2.6 milliards de Francs cfa. Ces comptes bancaires français du président gabonais Omar Bongo ont été saisis après sa condamnation en France à rembourser 457. 347 euros versés par un Français pour faire libérer son père détenu à Libreville.

Omar Bongo, président du Gabon

En 1996, René Cardona, un français, avait été emprisonné, à la suite d'un différend avec le chef de l'Etat gabonais à qui il avait vendu sa société d'armement et de pêche. L'entrepreneur français n'avait été libéré qu'après que son fils eut versé 300 millions de francs CFA (soit 457. 347 euros) sur un compte personnel d'Omar Bongo. René Cardona avait alors souhaité rentré dans ses fonds. L’affaire aurait manifestement pu être réglée à l’amiable mais Omar Bongo n‘ayant pas versé les sommes dues à René Cardona, ce dernier aurait saisi la justice française pour obtenir réparation. Le 13 Février dernier, la Cour d’appel de Bordeau a ordonné le gel et la saisie des comptes bancaires de Bongo dans les établissements BNP et au Crédit Lyonnais. Une condamnation dans laquelle, il était indiqué que ce versement était "indu et soumis à restitution".

Cette affaire fut-elle fondée laisse néanmoins traîner une forte odeur d’acharnement contre le président gabonais. En fait, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, l’on a pu observer un certain basculement dans les relations entre la France et l’Afrique. Notamment avec l’Afrique Centrale où les chefs d’Etat semblent être en délicatesse avec l’Elysée qui avait clamé son intention de réexaminer les relations franco-africaines. Dans cette Afrique Centrale où se recrutent pour l’essentiel les barons de la fameuse françafrique, le divorce, même formulé en une simple intention, peut faire très mal. Et si auparavant l’Elysée pouvait se permettre de peser de son poids pour sauver la face de ses poulains de la françafrique, il semble que cette logique soit de plus en plus vouée aux gémonies. De quoi laisser germer des scandales de cette nature qui ont longtemps couvé entre Paris et son pré carré. Une vraie déchéance. Signe des temps ?

L'association camerounaise Asafe bénéficie d'un don de Microsoft

Sa présidente, Yitamben Gisèle nous confie ses ambitions et les retombées de ce don

Yitamben Gisèle, présidente de l'Asafe


Votre Organisation vient d’être récompensée par MICROSOFT AFRIQUE. Pouvez-vous nous dire ce qu’est ASAFE en quelques mots?
ASAFE est une entreprise sociale créée en 1987, dans laquelle des professionnels soutiennent et assistent la micro et la petite entreprises en général. C'est une structure à but non lucratif d'appui et de développement des programmes en vue du renforcement des compétences et de l'insertion sociale de la femme entrepreneur et des jeunes marginalisés, qui généralement n'ont pas accès ou ont difficilement accès aux services des institutions existantes d'encadrement (structures bancaires, centres de formations professionnelles, etc)

Dans quelle circonstance et comment avez-vous accueilli la récompense de MICROSOFT AFRIQUE?
Nous avons reçu la récompense de MICROSOFT comme un appoint important au moment où nous lancions notre programme d'insertion sociale grâce aux TICs en direction des femmes et des jeunes. Nous l'avons accueillie comme un témoignage de la pertinence de ce programme par un ancien partenaire de KNOWLEGE ACADEMY FOR DEVELOPMENT, communément appelée "ASAFE KNOWLEGE ACADEMY", le centre de formation de ASAFE. Et ceci aux côtés d'autres grands constructeurs comme CISCO, ORACLE, C-TECH. Dès 2004, Microsoft a apporté à Asafe Knowledge Academy, des licences et des logiciels qui ont permis de baisser considérablement les coûts de formation pour les mettre à la portée de notre cible.

Pendant la remise du don

Pouvez-vous nous dire les éléments qui ont permis de distinguer votre organisme pour recevoir la récompense de Microsoft Afrique?
C'est notre expérience de 22 ans de présence et de résultats sur le terrain à l'écoute des personnes marginalisées. ASAFE Knowledge Academy for Development a été la première académie CISCO en Afrique centrale, la première Gender Academy CISCO en Afrique et détenait le premier centre d'examens TIC en ligne. Les premiers cadres en réseaux informatique opérant au Cameroun et non formé à l'étranger ont été formés chez ASAFE. Et puis, le résultat de notre premier partenariat où nous avons formé plus de 5000 jeunes et femmes ont permis de nous distinguer.

Avez-vous déjà une idée de ce que vous ferez des 60 000 dollars (en logiciels et en chèque) dont vous venez de bénéficier?
Les logiciels serviront comme modules de formations que nous offriront et aussi pour les démonstrations afin d'amener le public à bien cerner l'utilité des formations. Quant à la valeur financière, elle servira à résoudre le problème de ressources humaines, fournitures, logistiques et autre frais administratifs.

Qu’est-ce que les camerounais peuvent attendre de cet te récompense que vous avez reçue?
A l'issue de ces formations, les jeunes et femmes marginalisées pourront être capables d'être des employés ou créer eux-mêmes des activités génératrices de revenus en fournissant des outils de communication moins chère et de bonne qualité à la communauté. Et aussi, pourquoi pas, continuer leurs études pour devenir des grands spécialistes dans le domaine des TIC.

Musique: Du calibre 35 pour les mélomanes camerounais

Les 3 musiciens congolais du groupe K.Libre 35 annoncent leur premier album intitulé

Pochette album

Makassy, Evy et Shiron sont 3 jeunes frères consanguins d’origine congolaise qui viennent de commettre un opus 11 titres. Il s’agit là du tout premier album musical du groupe. D’après Luc Landry Djetchou (manager de TA PRODUCTION), le producteur du groupe, tout est fin prêt pour la sortie de l’album qui devrait être distribué dans les toutes prochaines semaines. Ces chansons en français, anglais et en Lingala sont inspirées de divers rythmes : soul, rap, RnB, raggae dancehall etc. Les chansons aux textes poignants abordent des thèmes divers dont l’exploitation de l’Afrique et la question de l’immigration clandestine. Ces thèmes bien qu’ils soient inspirés par l’actualité, sont d’abord le récit des aventures des membres du groupe. Nous vous livrons un peu de nous, écoutez-nous avec minutie et considérez que nous sommes les fruits de diverses influences. Que l’ironie, l'auto dérision, l’humour sont des composantes de nos inspirations. Que nos racines : bretonnes, françaises et surtout congolaises forgent nos pensées, émotions et timbres de voix. Que Martin Luther King ainsi que tous ceux qui ont donné leur vie au nom d’un monde plus juste dans lequel black, blanc, beurre, jaune et rouge feraient tomber leurs barrières pour s’aimer sans frontières, nous rappelle qu’exprimer ses rêves, ses opinions, ses ambitions, c’est être fier de chanter sa liberté affirme Makassy, l’un des membres du groupe.

Shiron, Evy et Makassi

Premiers pas
Le K.Libre 35 est né du collectif RAP La Spirale fondé en 1997 par Shiron, David B, Mickael C et Fiston L. Lorsque les horizons des membres de « La Spirale » divergent, qu’autour de Shiron se forment le « K.Libre 35 » en l’état. Shiron, Evy et Makassy ont la particularité d’être liés par le sang. Dès lors qu’une mélodie retentie, nos cœurs se parlent, se comprennent, nos voix se mêlent au nom des plus douces harmonies rappellent les membres du groupe dans la pochette de l’album. C’est en 2006 que le « K.Libre 35 » prend son envol et plane sur la musique lors d’un mémorable concert d’ouverture pour Papa Wemba, à Rennes, salle de la Cité. C’est grâce à Luc Landry Djetchou, responsable de TA PRODUCTION que le groupe congolais parviendra à produire son premier album qui va bientôt rentrer dans le circuit de distribution pour être vendu en France et dans plusieurs pays africains. Le coup d’essai réalisé, l’on attend de voir quel accueil lui sera réservé par le public. En attendant, l’on ne peut que souhaiter une belle et longue aventure musicale à ce jeune groupe qui cherche encore à imprimer ses marques. Dans un contexte où la musique congolaise navigue dans les eaux dominées par la musique ivoirienne.

Initiative: Les 3èmes journées camerounaises du Web sont annoncées!

Elles auront lieu les 11 et 12 Mars prochains à l’hôtel Hilton de Yaoundé


La fondation Yolande NGALLE pour la recherche et le développement annonce la 3ème édition des journées du web. Après la première édition qui a eu lieu du 08 au 10 mai sous le thème Internet et stratégies de communication des entreprises et des institutions et la deuxième édition placée sous le thème comment optimiser son site Internet. Cette 3ème édition est placée sous le thème : web, travail et relations d’affaires : le besoin d’une synergie dans la société camerounaise. Elle aura lieu à l’hôtel Hilton de Yaoundé les 11 et 12 Mars 2009. Il s'agit d'un événement qui a une double dimension scientifique et ludique nous explique Christian Ngalle, le coordonnateur de ces journées. La dimension scientifique se décline en des forums ateliers alors que la dimension ludique consiste en une soirée de gala. En cette occasion, des awards seront décernés aux meilleurs sites web camerounais dans 29 catégories très variés entre les sites des ambassades, des portails, des sites des personnalités etc. Les représentants des meilleurs sites web recevront des trophées vu que nous n’avons pas les moyens de recompenser financièrement les gens pour le moment précise Christian NGALLE qui appelle les entreprises à l’appuyer dans son projet.
Pour sélectionner les nominés, la fondation a retenu plusieurs critères. La visibilité, le graphisme, l’ergonomie, l’arborescence des informations, l’inter-activité, les contenus, la mise à jour, le dynamisme du site et le vote des Internautes devraient permettre de départager les sites web préselectionnés. Un annuaire de 514 sites web camerounais sera mis gratuitement à la disposition des invités, des nominés et du public. La fondation Yollande NGALLE entend ainsi à travers cet événement ériger un réseau d'entreprises et de structures connectées sur la toile afin de faciliter leurs manières de travailler et d'optimiser leurs actions professionnelles, de relations publiques, etc.

Christian Ngalle


Ces 3èmes journées du web font la part belle à Ekambi Brillant qui en est l’invité d’honneur. Ekambi Brillant prestera lors de la soirée de gala qui aura lieu à l’hôtel Hilton. Les organisateurs entendent le remercier pour le soutien qu’il a apporté à l’événement. C'est en tout cas les sites Internet camerounais qui seront à l’honneur.