lundi 23 février 2009

Polémique : la santé d'Edith Bongo fait des vagues


Des médias ont annoncé son décès qui a été démenti par l’ambassadeur Michel Madoungou

Dans une sortie médiatique assez remarquée, par voie de communiqué publié le 17 Février 2009, l’ambassadeur du Gabon au Cameroun, Michel Madoungou s’est offensé de ce que des journaux camerounais dont, entre autres, Aurore Plus du vendredi 13 février 2009, publient des articles faisant état du décès de Madame Edith Lucie Bongo Ondimba, première Dame du Gabon. Pour le diplomate gabonais, cette information est fausse. Dans son communiqué, le diplomate appelle lesdits journaux à la responsabilité, à la pudeur et au respect des règles. Si l’ambassadeur indexe nommément le journal Aurore Plus, il faut bien mentionner que cette « information » sur le décès de l’épouse du président gabonais, par ailleurs fille du président congolais Denis Sassou Nguessou ne date pas du 13 Février 2009, date à laquelle le journal a annoncé le décès présumé de Edith Lucie Bongo Odimba. Les voyages de son époux Omar Bongo et de son père Denis Sassou Nguessou à Rabat au Maroc où elle serait hospitalisée, ont contribué à éveiller la curiosité des médias cybernétiques qui ont tout de suite établi que quelque chose d’inhabituel s’y passait. Les réponses ont alors convergé : Edith Bongo est malade et hospitalité. Sur l’état de sa maladie, pas grand-chose de précis. « Une maladie incurable » selon Bpd –Gabon, « une maladie mentale » selon Afrik.com, une « inertie clinique » d’après un autre site d’information.

Malade quand mêmeSi l’ambassade du Gabon au Cameroun dément la rumeur de sa mort, elle confirme l’information de la maladie de la première dame gabonaise.
Madame Edith Lucie Bongo Ondimba (…) comme tous les humains, est bel et bien souffrante et se trouve hospitalisée à Rabat au Maroc…
ambassadeur du Gabon au Cameroun, Michel MadoungouUne certitude sur le fait que Edith Bongo est bel et bien malade même si, au moment où nous rédigions cet article, aucune déclaration officielle (de l’Etat gabonais) sur l'état de santé de la première dame gabonaise n'a été rendue publique. Quoiqu’il en soit, des sources concordantes s’accordent sur le fait que depuis plus de 2 ans, la première dame gabonaise vit entre le Gabon, la France et le Maroc où elle suit des soins médicaux intensifs. La santé de la première dame gabonaise fait donc des vagues dans la presse. Un phénomène qui s’explique simplement par le caractère exceptionnel de son statut. L’on attend de voir ce qu’il en sera dans les prochains jours mais déjà, s’il est certain que son état clinique est préoccupant au point de provoquer le déplacement se son père et de son époux, il semble qu’une communication autour de sa santé soit opportune pour éviter les supputations parfois maladroites qui sont elles même dictées par l’opacité et le voile qui entourent son hospitalisation.Edith Lucie Bongo, 45 ans, est la fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso. Elle fit ses études primaires et secondaires à Brazzaville et s'inscrivit en 1982 a l'institut national des sciences de la santé (INSSA) de Brazzaville. Elle en ressortit 7 ans plus tard avec un doctorat en médecine. Elle exercera la médecine pendant peu de temps avant de devenir l'épouse du président Bongo en août 1990. Elle totalise donc plus de 18 ans de mariage avec le président gabonais. Un mariage qui eut lieu après les 26 ans de vie conjugale entre Omar Bongo et Kama Dabany Marie-Joséphine (plus connu sous le nom de Patience Dabany).

Gervais de Collins BOUOPDA : Jeune poète pour la paix


Enseignant, il se définit d’abord et surtout comme un poète épris de paix et de justice

Gervais de Collins NOUMSI BOUOPDAIl a 29 ans, mais son nom résonne déjà dans les sommets de la poésie à l’échelle mondiale. Coordonnateur du Livre d’Or pour la Paix, Gervais de Collins a signé dans cet ouvrage un poème qui s’inscrit dans le registre de la poésie thérapeutique dont il est pressenti pour être le précurseur. Un ouvrage signé par une bonne douzaine de professeurs d’université et autres grands auteurs de renommée internationale. Son amour pour la poésie commence à l’age de 14 ans. Alors que ses congénères se plaisent dans les jeux vidéos et les petits plaisirs d’adolescents, Collins est quand à lui captivé par les poèmes d’Arthur Rimbaud, de Paul Verlaine, de Baudelaire, de Chateaubriand, de Jacques Prévert etc. De nature rêveur et sensible à la misère qui sévit autour de lui, Collins enfourche sa plume de poète pour restaurer un monde juste et pacifique. « Ma littérature naît comme le dit l’autre d’une certaine nausée » précise t-il. Le jeune poète publie alors quelques années plus tard, un recueil de poèmes. Recueil intitulé L’Encre du Revers et publié aux éditions Le Manuscrit en France en 2006. Il ne s’arrête pas là. Il initie moins d’un an plus tard, le projet de réalisation d’un Livre d’Or pour la Paix. « C’est à cause de la difficulté de trouver un éditeur sur le plan local que je me suis plongé dans le monde de la poésie universelle ». Il prend alors attache avec Pierre DARD et Joseph OUAKNINE grâce à qui, il entre en contact avec plusieurs auteurs. En sa qualité de coordonnateur et reporteur, il se doit, avec l’aide de l’auteur français Athanase VANTCHEV (Lauréat de l’académie française), de « présélectionner et de sélectionner les textes qui allaient dans le sens de la paix, de la justice et de l’équité dans le monde ». Il reçoit alors environ 200 textes de plus de 180 auteurs de plusieurs nationalités. C’est à l’issue d’une sélection rigoureuse que seront retenus les meilleurs textes pour la rédaction du Livre d’Or pour la Paix.

Que gagne t-il à faire de la poésie ? « C’est l’héritage que je laisserai à ceux qui viendront après moi parce que la poésie est avant tout vision et révélation. Et nous en tant que poètes, nous sommes des voyants. En ce sens, nous nous devons de concevoir et de transformer les maléfices d’aujourd’hui en délices de demain ».Secrétaire général de l’Union Internationale des jeunes écrivains et artistes pour la paix, l’amour et la justice (UNIJAPAJ) entre 2007 et 2008, Gervais de Collins Noumsi a été lauréat du « grand prix auteur pour la paix 2006 ». Il vient de fonder avec ses amis le Pr. Constantin FROSIN, Arif Al ZEITUNI et un groupe d’auteur venant des 4 coins du monde entier, l’Union Internationale des Ecrivains pour la Paix (UNIEP). Il affirme avoir de bonnes relations dans le monde de la littérature camerounaise parmi lesquelles se comptent des illustres auteurs camerounais comme Pabe MONGO, Solange BONONO et des auteurs moins connus comme Lamine TCHUENTE, Charles TENGUENE, Gabriel Haipam.Il publie régulièrement des poèmes dans deux grandes revues de littérature européenne (Les Cahiers de Poésie du Professeur Laurent FELS (de l’académie européenne des arts et des lettres) et La Revue Internationale de la Francophilie du Pr. Constantin FROSIN. Il est actuellement détenteur de deux productions poétiques (Mémoires de contradiction et La soif aux îles des éclairs) qui attendent d’être publiés.Ce qu’il espère pour l’avenir, c’est d’être un auteur révélateur, médiateur et réconciliateur pour ce monde souvent très dispersé. « Faire grandir ma sensibilité et avoir une inspiration encore plus puissante pour ce métier d’écrivain qui passe avant tout par la maturité et les amitiés que l’on se fera dans ce monde souvent impitoyable » déclare t-il. Un rêve ? Possible pour le jeune poète dont les rêves se matérialisent par des poèmes thérapeutiques et pacifiques. Des poèmes qui ont pour objet de transformer positivement le monde et d’offrir la guérison à ceux de ses proches qui souffrent de chagrins sociaux chroniques.

Echanges : Une journée économique à la chambre de commerce de Lyon


Cette journée qui aura lieu le 10 Mars 2009 est organisée par l’association Europe Afrique

Des responsables de l'association et un homme d'affaire français
Une journée camerounaise aura lieu à la Chambre de Commerce économique et d’industrie de Lyon. Ce sera le 10 Mars prochain. Cette journée est organisée à l’initiative de l’association Europe Afrique Connexions. Les responsables de cette association ont rencontré la presse ce Lundi16 Février 2009 à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Cette journée camerounaise est organisée en vue de développer les échanges de marchandises et de compétences fondamentales entre les opérateurs économiques du Cameroun et d’ailleurs. A cette occasion, l’on parlera aussi de multiples projets économiques prévus au Cameroun d’ici l’année 2012. C’est par exemple le cas du projet d’extension de l’usine Alucam. Association d’intermédiation économique qui prend progressivement corps au Cameroun, Europe Afrique Connexions ambitionne de faciliter les relations économiques entre le Cameroun, l’Afrique, la France et l’Europe. « Pour un début, nous allons faciliter les échanges entre le Cameroun et la France. Nous allons ensuite étendre ces relations à un niveau plus vaste » ont expliqué les responsables aux journalistes. Europe Afrique Connexions dit disposer d’un réseau de collaborateurs et de partenaires dans plusieurs pays. Ce qui devrait faciliter ses activités.


Défaillances


Si l’association Europe Afrique Connexions rassure sur ses capacités à remplir efficacement ses objectifs d’intermédiation, ses responsables n’ont pas totalement convaincu l’assistance composée à la fois de journalistes et d’opérateurs économiques. L‘organisation tardive d’une campagne de communication (à moins d’un mois de l’événement) pour inciter les opérateurs économiques à s’intéresser à cette journée camerounaise est fort révélatrice des manquements graves que l’on pourrait craindre pour la suite du processus. En outre, les responsables de l’association n’ont pu rassurer les opérateurs présents dans la salle sur les garanties d’obtenir les visas d’entrée en France. L’absence des responsables du consulat ou de l’ambassade a largement contribué à décrédibiliser la démarche de l’association. Quoiqu’il en soit, si cette journée en vient se concrétiser, elle pourrait être un important moment d’échange économique utile pour le Cameroun. Quand à l’association Europe Afrique Connexions, l’on attend toujours de la voir se déployer au Cameroun.