Nke Paul, mécanicien et agriculteur vivant à Obala a récemment présenté un engin mécanique dont il est l’inventeur.
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Nke Paul |
S’il a fallu deux mois à M. Nké pour le mettre sur pied, sa fabrication est passée par plusieurs modifications. « Il a fallu par exemple que je place deux roues au lieu d’une car, avec une roue, ça ne fonctionnait pas normalement » explique t-il. Mais les difficultés liées à sa fabrication ont surtout été d’ordre financière. « Pour fabriquer un engin pareil, il faut de l’argent. J’ai dû parfois utiliser l’argent de ration de ma famille pour acheter les machines et autres accessoires mécaniques ». Pour la réaliser, il affirme avoir dépensé « pas moins de 800 000 francs » mais veut la revendre à 400 000 Francs pour « permettre à tous les paysans de s’en procurer ». Nké Paul ne se dit pourtant pas prêt à obtenir un brevet d’invention. « Même pour cela, il faut de l’argent. Si j’ai déjà du mal à fabriquer mes engins, comment ferais-je pour payer de l’argent à l’Oapi ? (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, Ndlr).
Nké Paul n’est pas nouveau dans l’univers de la création mécanique. Cet ancien étudiant de l’Union Internationale des Etudes par Correspondance (Unieco), mécanicien de formation et passionné de physique a, à son actif plusieurs créations : une décortiqueuse à café, une « décabosseuse » de Cacao, un moulin à écraser, une concasseuse à palmistes, un PULVAR (pulvérisateur arroseur) dont il serait détenteur d’un brevet d’invention et, création remarquable, un hélicoptère de 500 kilogrammes qui n’a pu faire qu’un vol ascendant de 1 mètre 50 avant de s’écraser sur le sol.
Quoi qu’il en soit, il entend créer un atelier à Yaoundé dans le but de mettre ses œuvres à la disposition de tous les paysans. Il espère à cet effet obtenir du soutien de la part des autorités.
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