vendredi 12 décembre 2008

Chronique : Marre de la quasi-nudité des femmes


Les corps et particulièrement les parties intimes des femmes sont l'objet d'une spectaculaire banalisation. La télévision et les magazines nous en donnent l'éclatante illustration.



Décidément, la modernité nous offre bien de curiosités. Ils se retournent certainement dans leurs tombes, nos parents, devant le monstrueux spectacle des rondeurs et des compétitions charnelles qui se déploient sous nos yeux. Franchement, il est devenu difficile de regarder la télévision en compagnie de nos parents. Difficile de profiter des images de nos télés sans que le trépidant balancement de quelques fesses ne s'invite inopportunément à ces seuls instants de bonheur que l'on peut encore partager en famille. Comme si cela est devenu une règle, produire des images émaillées d'érotisme dans un clip ou un film commence à devenir une exigence. Regardez bien nos chanteuses de Bikutsi et même de Makossa. Elles n'en ont plus que pour les fantasmes supposés des mâles en manque de sensations. La poitrine pendante, enserrée dans un " moulant " qui porte si bien son nom et moule donc voluptueusement des globes du plaisir, les femmes défient les traditions de pudeur et de réserve que prônent nos traditions. Sous le prétexte de s'arrimer à la modernité. Ah ! Cette mondialisation et son cortège de perversités. N'allez surtout pas leur demander de se vêtir convenablement. Elles vous rétorqueront sans ménagement que vous appartenez à une autre époque. Car ajouteront-elles en vous toisant souverainement, l'heure est aux DVD et aux VCD c'est-à-dire, Dos et Ventre Dehors (DVD) et Ventre et Cuisses Dehors (VCD). S'en fout les recommandations parentales et les prêcheries des prêtres et hommes d'église. Qui vous dit qu'ils ne se " rincent pas les yeux " eux-mêmes. Les parents ? Ils ne feront rien. D'ailleurs, qu'ils osent. Les enfants ont aussi des droits. Les droits des enfants protègent, même contre les corrections et les rappels à l'ordre des parents. 3ème millénaire oblige ! Alors, on peut se " plastiquer " d'un petit tricot qui laisse au moins dévoiler les contours suggestifs des seins et ressort en gros points les suçons. Entre temps les jupettes ou plutôt les " culotettes " ou même des " caleçonnettes " baladeront les regards du curieux dans les savanes gazonneuses de quelques jambes qui évoquent - fermez les yeux - le sexe. C'est à peine si le triangle des Bermudes ne vous convient pas à un voyage touristique. Un ticket pour le millième ciel. Pitié !
En BT, ou plutôt Boite de nuit pour ceux qui ne sont pas " modernes ", le spectacle est encore plus garanti. Quand la sueur colle à la peau à la suite de truculents déhanchements de reins qui s'agitent au rythme de quelques " coupé décallé ", le moulant devient encore plus moulant. Normal, on fait comme Katino et autres Brick and Lace dont les formes généreuses déclenchent des appétits de séduction et d'indicibles fantasmes.
Pauvres de nous autres puristes qui regardons cela avec une dégoûtante indignation. Pire, nous autres puristes ne pourront même pas influencer les choix vestimentaires de nos sœurs et filles. Leurs camarades et amies les moqueront si elles ne portent pas de string bien visible par le public, comme à la télé. Si elles ne portent pas de jupes " Samantha Fox ", de décolletés " Miranda ", de tricots " regarde mes nichons " et d'autres " m'as-tu-vu " qui ont pignon sur rue. Grâce à la mondialisation ! Sans blague.
Assez ! La vulgarité de la séduction féminine par la mise en valeur des formes et de la nudité commence à énerver. Désolé mais, nous ne sommes pas dans un campement de nudistes. Et puis, la séduction charnelle n'a jamais aidé celles qui en ont usé. Bien au contraire, c'est cette chair exhibée qui a fini par briser bien de relations.
Chères dames, votre nudité, y en a marre. Un peu de TENUE.

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